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Cartier nous avait enchantés l’an passé en lançant sa montre Déclaration. Il nous éblouit cette année avec de nouvelles versions, parmi lesquelles la Déclaration Rivière, une pièce unique de haute joaillerie, en or massif et cristal de roche, sertie de 18 carats de diamants ronds et baguettes dont l’esthétique n’est pas sans rappeler le célèbre bracelet de Gloria Swanson (350 000 € HT).
Pièce maîtresse des montres bijoux, elle n’éclipse pas pour autant les 30 nouvelles montres femmes présentées à ce salon, toutes illuminées de diamants. Parmi elles, Hypnose, Sabot, Casque et Sofa aux jeux d’optique et de perspective, venues s’ajouter à la collection Cartier Libre née voici 3 ans et dont les modèles en édition limitée ne sont jamais reconduits l’année suivante.

La Polo tourbillon quant à elle, marie le précieux et la technique en s’habillant de 61 carats de diamants calibrés et retaillés, tout en renfermant le tourbillon le plus plat du monde (1 016 000 €). Ultraféminine, la montre manchette Magic Reflections est la pièce maîtresse de la nouvelle collection Flocons (qui comprend une irrésistible bague en cristal de roche à l’intérieur duquel un flocon blanc est gravé), elle recouvre la main, d’une dentelle de neige éternelle constituée de 361 diamants et de 163 saphirs, taillés de manière à faire réfléchir différemment la lumière selon l’angle sous lequel on l’appréhende (266 000 €).

Même les hommes, plus nombreux que les femmes à arpenter les allées de ce luxueux salon, s’arrêtaient devant cette fleur extraordinaire créée par Van Cleef & Arpels, sertie de plus de 1 000 pierres précieuses et dissimulant en son coeur une montre à quartz au cadran concave. La tige est en diamants blancs, les pétales sertis de 100 diamants jonquille et les feuilles recouvertes de 290 émeraudes en serti mystérieux, ce système breveté créé par le joaillier en 1932 permettant de créer des surfaces et des volumes à partir de pierres calibrées sans laisser voir le métal. Baptisée Lotus, cette montre bijou dont la tige bracelet s’articule autour du poignet a demandé deux ans de réflexion et plus d’une année de réalisation (870 000 €).

Costumes sombres, cravates, attachés cases, valises à roulettes et portables vissés aux oreilles, il règne un climat digne de Wall Street dans l’écrin feutré du SIHH qui offre à ses marques horlogères haut de gamme, le temps et les moyens de présenter dans le détail nouveaux modèles et nouvelles variantes. A côté des montres ultraperformantes aux complications multiples, on comptabilise un nombre impressionnant de carats sur des pièces spectaculaires où le travail de joaillerie, autrement dit l’art de sertir les pierres précieuses, réclame là aussi de véritables prouesses techniques.

Des diamants par milliers sont réunis, taillés en baguettes, émeraudes, carrés, recouvrant entièrement cadrans et bracelets de bijoux uniques, mais aussi en pavage sur des montres en série plus ou moins limitée, merveilles joaillières dont certaines en plus donnent l’heure.
Piaget, qui fête cette année ses 130 ans, a exposé pour l’occasion montres et bijoux répartis selon les cinq valeurs de la marque : tradition, mouvement, exception, audace et jet-set. Cette exposition partira dès le mois de juin faire le tour de la France, avant de s’envoler pour un tour du monde. Parmi les pièces d’exception, une version éblouissante de la Limelight, à mouvement à quartz, entièrement sertie de 86 carats de diamants de la plus belle qualité, taillés en carrés et baguettes, vendue 1 133 000 €.